Pour ne rater aucun billet de Thomas Legrand, inscrivez-vous aux newsletters de nos chroniqueurs politiques.
Entre Israéliens et Palestiniens, on voudrait, le plus possible, éviter le terrible comparatif entre les douleurs, les horreurs et les crimes. Mais on constate avec effroi que dominent, des deux côtés, la déshumanisation de l’ennemi pour justifier d’atroces tueries.
Au début du conflit, la bestialité et la barbarie du Hamas et de ses brigands sanguinaires et suicidaires, désignaient cette organisation islamiste et totalitaire, comme responsable, au premier chef, du malheur de la région. Et puis la réaction d’Israël, les propos vengeurs et racistes de bien des responsables de la majorité au pouvoir à Tel-Aviv, ont commencé à rééquilibrer notre niveau d’indignation. Très vite, on s’est aperçu que ce gouvernement ne se comporte pas comme celui dans un pays attaché aux grands principes qui définissent la démocratie. Si l’on veut considérer